Oui à un Iran libre et démocratique

Si le vent souffle… C’est pour attiser les braises

Le 1er juillet, ils étaient des dizaines de milliers à se rassembler à Villepinte (Paris-Nord) pour montrer leur détermination à soutenir la résistance incarnée par le CNRI et Maryam Radjavi, sa présidente élue. Pour soutenir toutes celles et tous ceux, qui, au pays, résistent et militent au quotidien contre l’inhumanité de la république des mollahs.

Si le vent souffle… C’est pour attiser les braises

Le 1er juillet, ils étaient des dizaines de milliers à se rassembler à Villepinte (Paris-Nord) pour montrer leur détermination à soutenir la résistance incarnée par le CNRI et Maryam Radjavi, sa présidente élue. Pour soutenir toutes celles et tous ceux, qui, au pays, résistent et militent au quotidien contre l’inhumanité de la république des mollahs.


Car la république islamique d’Iran est loin d’être la démocratie parfois vantée dans les journaux. En Iran, un seul homme, religieux, décide de tout. Le guide suprême est le porte parole de Dieu sur les terres du califat, et quiconque oserait remette en question un seul des dogmes, une seule de ses paroles divines, quiconque oserait demander un peu plus de démocratie et de respect des droits humains, devrait subir la colère du guide suprême et de tous ses affidés.

Depuis l’avènement de la république islamique, en 1979, la liberté est sans cesse bafouée. Ethnies minoritaires, religieux d’un autre ordre, demandeurs de démocratie, femmes, enfants, vieillards, personne n’est à l’abri d’une garde à vue et d’une condamnation subite. Et, si la personne arrêtée est soupçonnée d’appartenir à une forme d’opposition au gouvernement actuel, la torture et même l’exécution publique peut accompagner l’interpellation.

Eté 1988, un massacre remonté à la surface

En Iran, la plus forte résistance est exprimée par l’OMPI, l’Organisation des Moudjahidines du peuple Iranien. Ces derniers se sont vus affublés du nom de « Monafeghines », dont la traduction littéraire en Français donne « Hypocrites ». Hypocrites les résistants à l’horreur et à l’inhumanité des prétendument disciples de Dieu ? Hypocrites ces être humains qui ne souhaitent qu’un peu de liberté ; liberté de culte, de réunion, de penser, de s’exprimer, de se vêtir à son goût ?

Durant l’été 1988, le guide suprême des mollahs a lancé une fatwa visant à éliminer toute résistance au pouvoir qu’il incarnait. Les mots lancés par le fondateur du régime étaient alors très durs. Mais les actes qui ont suivi furent pire encore. La cruauté bien relayée par le zélé Ebrahim Raïssi, chez qui l’on devine aisément la lumière s’allumant dans les yeux à chaque cri de souffrance poussé par un opposant, cette cruauté gratuite, à la fois emprunte de cynisme et de paranoïa, était voulue par le régime Iranien, pour l’exemple. Pour gouverner par la peur.

Et pire encore. Alors qu’en août dernier, un enregistrement audio de l’ayatollah Montazeri avec les quatre membres de la commission de la mort, dont Raïssi, ressortait des abîmes de l’histoire de la révolution islamique, le guide suprême n’a rien trouvé de mieux que de sponsoriser ce même Raïssi aux élections présidentielles. Si ce n’est pas la preuve définitive que ce régime est le sponsor officiel du meurtre pour idées contradictoires, le parangon de la haine et de la violence, le maître moderne de la mise à mort d’autrui pour convenances personnelles, alors plus personne sur cette planète ne peut être jugé coupable de meurtre.

Car mettre en avant le principal acteur des massacres de près de 30 000 personnes en 1988 lors d’élections présidentielles, au vu et au su de tout le monde, c’est franchement provoquer la violence. Pour penser un seul instant que des familles endeuillées depuis 30 ans allaient soutenir, même par peur, un candidat qui fut le bourreau de leurs proches, il faut avoir un sérieux problème.
Quand tout devient possible

Las. Malgré son ingénierie électorale maintes fois éprouvée, le guide a perdu son pari. Il était impossible que le peuple suive. Pire, il aurait pu se soulever. Et, dans cette période où les failles se multiplient dans le système, où le peuple, et surtout les femmes, s’émancipent en dépit de sanctions cruelles, où l’argent se fait rare, où la guerre rend exsangue, où la communauté internationale commence à faire pression, on ne peut pas dire que le guide suprême et ses acolytes soient des plus sereins. Il ne manque plus qu’une étincelle pour embraser à nouveau l’Iran. Les braises se ravivent et c’est le régime qui se demande s’il doit laisser s’y engouffrer le vent.

En réalité, le régime Iranien ne craint qu’une seule chose, un soulèvement comparable à celui qui avait suivi une autre parodie d’élections, celle de 2009. Car cette fois, plus affaibli, il n’est pas certain qu’il puisse répondre. Et, surtout, le peuple est encore plus motivé, encore plus nombreux à demander le changement. Et s’il y a une chose certaine, c’est que le grand rassemblement de Villepinte le 1er juillet sera très suivi en Iran, via internet, ou le câble, et que cette étincelle là saura entretenir la flamme de la liberté.


C’est quand rien n’est possible que tout devient justement possible.

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